Les dernières recherches en neurosciences ont montré que le cerveau apprend grâce à l’erreur. Se tromper déclenche une reconfiguration des réseaux neuronaux au moment où on se rend compte qu’on a fait un erreur. Le cerveau a besoin de signaux d’erreur pour corriger ses modèles du monde extérieur. Les moments d’étonnement, où il y a écart par rapport aux attentes, sont des moments féconds pour apprendre. L’apprentissage repose sur des écarts aux attentes, c’est-à-dire sur les erreurs.
Un cerveau performant est un cerveau qui fait des erreurs puis qui s’adapte. L’erreur est formatrice, et non un simple manquement par rapport à une norme. – Hippolyte Gros
Ainsi, le bon élève n’est pas celui qui ne se trompe jamais, mais celui qui arrive à corriger ses prédictions grâce à de nouvelles informations. L’erreur des élèves a une valeur informative importante pour les enseignants dans le processus d’apprentissage.