La plupart des modules e-learning « descendants », c’est-à-dire conçus pour qu’un apprenant les « suive » de façon passive, fonctionnent comme des boîtes noires : peu d’engagement, peu de transfert réel.
1. Le contenu statique ne suffit plus
Dans un modèle descendant classique : contenu → module → quiz → certification. Cette chaîne suppose :
- Que le contenu reste pertinent dans le temps
- Que tous les apprenants partent du même point
- Que l’apprentissage se mesure par l’achèvement du module.
2. Transfert limité, engagement faible
L’enjeu pour les entreprises va au-delà de simplement « faire suivre » des modules. Il doit être de générer un changement de comportement, de performance, d’action. Les modules classiques présentent plusieurs handicaps :
- L’apprenant reste passif : peu de dialogue, peu de feedback immédiat.
- Le dispositif ne s’ajuste pas aux signaux faibles (hésitations, erreurs fréquentes).
- Le lien entre module et contexte métier est souvent faible.
3. Le risque d’inefficacité est réel
Ce que j’appelle « le luxe de la diffusion » : créer des tonnes de modules pour se dire « on forme tout le monde » alors qu’en réalité… peu de changement se produit.

