Utiliser l’IA pour concevoir et produire des formations ? Ah non !!
Ce qui est proposé n’est pas assez pédagogique, pas assez interactif.
Ta ta ta… Selon quels critères ? Comparé à quoi ?
Que celui qui ne s’est jamais ennuyé devant un e-Learning Storyline jette la première pierre aux outils de conception / production dopés à l’AI
Utiliser l’IA pour concevoir et produire des formations ?
Oui ? / Non ?
On ne va pas tourner autour du pot, l’IA bouscule tout sur son passage et provoque 2 hystéries :
Les Pro-IA qui en vantent exagérément les mérites.
Ce sont souvent ceux qui n’ont vu que des démonstrations. Laissons leur le temps d’expérimenter pour tempérer leur enthousiasme débordant.
Les Anti-IA qui n’en disent pis que pendre.
Ceux-ci ont expérimenté sans prendre le temps de maîtriser les outils, et surtout en n’en voyant que les mauvais côtés, car ils perçoivent les IAs comme des menaces (qui veut noyer son chien…).
Les arguments des “contre l’IA” sont bien souvent :
🔸”Pas très pédagogique” oui, mais par rapport à quoi ?
Car entre nous, comment dire… la grande masse (et fort heureusement il y a des exceptions 🙂) des contenus de Digital Learning conçus et produits par des humains se composent :
- d’exposé magistral vaguement maquillé en saynète du type “Tu savais que le taux venait d’augmenter de 2% ?”
- de paraphrase des sources fournies par les experts
- de texte découpé en pavés de couleur à faire afficher les uns après les autres
- de storytelling mal maîtrisé
- de dialogue Ă la narration hasardeuse
- d’illustration bourrée de texte
- …
C’est ça le niveau de qualité pédagogique que l’IA ne saurait pas produire ?
🔸”Pas très interactif”, hum-hum, c’est quoi l’interactivité ?
La bonne interactivité serait celle que l’on trouve dans bon nombre de contenus produits avec Storyline (le tue-l’amour du Digital Learning) :
- le fameux bouton “suite” qui fait apparaitre le texte en plusieurs parties
- le clic sur des cartes Ă retourner
- la laborieuse manipulation de la souris pour faire des “drag n’drop”
Un “bon” clic est celui qui résulte d’un choix, qui donne du sens à une interaction en reflétant la réflexion de l’apprenant, pas une obligation de cliquer.
🔸Et ne parlons pas des quiz ras des qcm :
- de simples reformulations de la théorie avec comme réponse “vrai / faux”
- des distracteurs (les mauvaises réponses) évidents qui facilitent les bonnes réponses par élimination
- les corrections laconiques ou génériques
- l’oubli de commentaires différents pour chaque mauvaise réponse
- l’absence de questions ouverte.
Ne jouons pas à ce jeu de dupe qui consiste à blâmer les IAs en les accusant des mêmes faiblesses que la grande majorité des contenus de formation produits sans elles.
Oui l’IA va devenir un collègue relativement performant, très encombrant, avec lequel il ne sera pas possible de rivaliser ni par la vitesse, ni par l’endurance.
Alors à nous de bien les maîtriser pour en faire des alliés, plutôt que de les dénigrer vainement
et cette semaine dans la Newsletter, on vous parle aussi de :
- La co-évaluation : un outil gagnant pour une montée en compétences efficace et pertinente (selon MOS MindOnSite)
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- un peu de méthode : l’IA sur le grill
- on cogite : poussez pas derrière !
- le coin du RH : CPF ?
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