Après avoir fanfaronné pendant presque 10 ans et prédire que le e-Learning allait renverser les tables et les chaises des salles de formation, les acteurs de la formation digitale ont fait leur méa-culpa en promettant d’oublier le rêve de l’automatisation, et se recentrer sur l’apprenant.
La promesse est-elle tenue ?
Oui, et cela sur plusieurs angles.
🧠La pédagogie
Même si le mot reste encore un vaste fourre-tout aux définitions variées, la tendance générale est d’y consacrer du temps, des efforts, et sa place remonte dans la hiérarchie des moyens consacrés à la constitution de parcours de formation.
Les agences de Digital Learning, et les organismes de formation ont fait de grands progrès dans ce sens.
⚙️ L’organisation et la professionnalisation des acteurs
Concevoir et produire des contenus de Digital Learning ne s’improvise pas. Sans processus, sans organisation, sans méthode, sans compétence, le résultat est généralement un remake de Powerpoint à la sauce Storyline, dont la destination est au mieux le mur, au pire la poubelle.
Heureusement, le marché ayant compris que cette voie étant une impasse, les acheteurs ne se focalisent plus uniquement sur un prix, mais sélectionnent les prestataires ayant une solide expérience et les compétences requises pour que le Digital Learning ait un impact positif et durable.
🎮 La technologie
Elle n’est plus un objectif mais un moyen. Ouf ! Les outils sont riches, performants et stables. Les éditeurs de LMS ont compris que l’UX est plus importante que le backoffice d’administration, les outils auteurs aident à structurer la conception pédagogique, les outils de production de ressources digitales intègrent suffisamment d’intelligence pour compenser le manque de créativité et limiter les fautes de goût.
La bonne nouvelle, c’est que cette tendance est générale, et que les marges de progression restent importantes.
et cette semaine, on vous parle aussi de :
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