Depuis plusieurs décennies, les neurosciences cognitives connaissent un essor considérable, sous l’impulsion notamment du développement de nouvelles technologies comme l’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM). Ces technologies ont révolutionné notre compréhension du cerveau en permettant de visualiser en temps réel les structures et les activités cérébrales.

Les enseignants, une catégorie perméable aux neuromythes ?

Les études montrent que les neuromythes sont largement répandus parmi les enseignants (comme un premier article de Sydologie ciblant le Luxembourg l’avait démontré), qu’ils soient en formation ou déjà en poste. Parmi ceux-ci, le neuromythe le plus prévalent est celui des styles d’apprentissage, qui stipule que les élèves apprennent mieux lorsqu’on leur présente l’information selon leur modalité préférée (visuelle, auditive, kinesthésique, etc.).

Les solutions proposées

Plusieurs pistes sont explorées dans l’étude (pistes qui ne sont pas exclusives mais complémentaires).

  • – La réfutation explicite
  • – L’apport de connaissances scientifiques
  • – La vulgarisation scientifique par les chercheurs.
  • – La formation interdisciplinaire.

Conclusion

Pour réduire l’adhésion aux neuromythes et améliorer les pratiques pédagogiques, il est crucial de renforcer la formation en neurosciences et d’encourager la diffusion de connaissances scientifiques rigoureuses. La collaboration interdisciplinaire (neuroscientifiques/professeurs) et les efforts de vulgarisation par les chercheurs sont également essentiels.